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BLUES...
...
Il me suffisait de contourner le piano mélancolique
Et d'effleurer son noir reflétant mon ombre floue...
Une dernière note, un Si déchirant mettait fin à mon ivresse
Mes souliers rouges en point de repère
Au pied d'un tabouret désabusé
Se laissaient prendre dociles
Le pianiste fatigué rangeait ses partitions
...Vague au revoir familier
Le bar vide m'invitait au dehors
J'aimais sortir dans la nuit claire d'une Pleine Lune canaille ,
Qui bientôt irait étreindre un canal attirant.
Il me suffisait alors de longer le mur blanc
Celui qui menait vers Toi
Toi ..Si sur et si tranquille , assis
Sur ce banc de pierre dans ce jardin assez extraordinaire
Les Mots devenaient inutiles , il me suffisait alors
De prendre ta main et de la porter à mon visage
Ton sourire me ramenait à la Vie ..Toujours
Ton sourire en note bleu me rendait à la Vie
....
Mes pensées évanescentes me raccompagnaient
Vers un chez moi
Revêtue d'effluves de blues
....
Que jeunesse passe Vive
Vive et dansante
Restent des Mélodies de soupirs bleu
Et ton sourire ...
Betty...Harmony
Texte protégé déjà publié ici en 2018
Source des images internet Libre de droit
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.Là , tout n'est qu'ordre et beauté ,
Luxe, calme et volupté.
Baudelaire...
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