Le Vent songeur et les Etoiles filantes ,

Les rayons pourpres d'un Soleil magnifique ...

Et toutes ces Lumières et ce gris aussi, 

Je les verrai encore d'un Regard neuf...

La Lune incertaine toujours , sera là,

Immuable , Enchanteresse,

Je la verrai pourtant encore 

De cette Vie glaçée peu à peu de Moi ;

Et puis ces Nuits aussi avides de Chaleur

De peaux à caresser, à Aimer encore

Tous les parfums aussi d'un Lac ridé

Je les sentirai encore d'un Regard neuf...

 

Des feuilles d'or esseulées craqueront sous mes pas encore

Avec le Sentiment indicible de la Beauté du Monde ...

D'un Regard neuf enfin , je t'enverrai Mon Automne ...

Mon Automne ,

Qu'un Vent devenu paisible te murmurera

Ce qu'une farandole de lettres rendues inopportunes

Et cette Mélodie Nostalgique et insistante long Temps raisonnera

D'une Evanescente impression d'infortune ...

Mais enfin je t'enverrai Mon Automne ....

 

 

Betty...Harmony

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....Au Clair de la Lune 

Prête-moi ton écoute

Une idée m'obsède 

Dont je ne sais que faire 

Au Clair de cette Lune

Ote moi d'un doute

Cette pensée m'exaspère

Je ne peux m'en défaire

Au clair de l'obscur 

Prête moi ton Soleil

Le Temps maussade menace

D'envoler l'idée farfelue ...

Mais le Soleil est las et la Lune folle d'avoir tant prié

A laissé l'idée dériver vers l'horizon aux premières lueurs roses

d'une aube agacée de trop de persévérance ... 

Au Clair de l'obscur la Lune a repris sa Place 

Du coup plus d'idée , ni doute ...

Qui ose déranger une Lune qui Rêve ?

 

 

 

Betty ...Harmony

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Au Pays des Non Merveilles

Tout fait Echo....

 

De cet Entre Deux

Parviennent encore

Des Réminiscences Irrésolues

De ce plus tout à fait ;

S'échappent encore

Des Espérances Absolues

De ce Pas Suspendu ;

S'invitent encore

Des Regrets sans Issue....

 

Tout fait Echo....

....Le Chagrin des Hommes

Se mêle

Aux Larmes des Femmes

Au Pays des Non Merveilles

 

 

.... La Peine des Ames

S'éternisait .....

Sur un Jour Frileux 

D'un Amour qui s'Achevait....

 

L'Echo faiblirait de Non Merveilles....

 

 

 

                               Betty....Harmony                   

                                      Texte protégé déjà publié ici en 2018

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" Mes yeux se sont usés à guetter ta Promesse "

- Franck Bouysse - l'Homme peuplé -

 

Alice est en grâce....
Devenue Merveille du pays d'un  beau lapin blanc...
Mais les Roses factices et sans relief Alice ne les voit pas 

Alice s'agace....
De son lapin stressé,  pressé d'emprisonner un Temps
Révolu et désuet , que jamais il ne rattrapera

Alice se glace....
Que son lapin remette les pendules à l'heure à tout moment
Quel manque de raison !, décidement plus rien ne va

Alice se lasse...
De jeux de cartes stupides d'une Reine en mal de réussite trichant
Sans vergogne .....son thé s'en refroidit d'émoi !

 

Alice s'efface ...
S'affaisse de trop de portes sans clefs , de labyrinthes désolants
Et comme dans un puits sans fond régresse et chute là en bas

Mais Alice fait face....

De stratagèmes en dilemmes , désenchantée , s'enfuit à Temps
...On se grandit dans l'erreur  pas à pas lui  dit en aparté un chat indolent

 

Et Alice retrouve sa place....

S'endormir au pied d'un vieux Chêne est certes bien tentant
Reste à savoir si ce de ce Rêve pas ordinaire un retour se pourra !!!

 

 

....Décider de la Non Réalité de bruyants Murmures faussés ,

Portés de la Lisière floue d'un mauvais Rêve...Et en convenir 

Voilà que se nomme une Grâce ....

 

 

Betty...Harmony

Texte protégé déjà publié ici en 2017

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... Nos Rencontres comme un vertige interdit

Nous rattrapaient là

A l'Ombre complice d'un Monde improbable ;

Nos volutes se confondaient de nos Envies

Insatiables et animales 

Dans  ces Nuits prélassées ...

Ton regard flou déserté de l'Eclaircie

Me privait déjà

De mes Sens devenus incontrôlables ;

Puis comme autant d'Absolus en sursis

S'éloignaient tes pas ;

… Fracas sur l'asphalte interminable ,

Ta silhouette rivée vers ta sombre Nuit

Eperdue d'au Delà

Me laissait le goût d'un Sentiment d'inacceptable

...

L'Inachevé me brisait le savais tu ;

Et chaque départ pourtant

Me retrouvait au rythme doux de mon Âme affolée

...

Nos Rencontres comme un Vertige interdit

Me rattrapaient là ...

Une Esquisse de Toi se glissait à la Diable ;

...A prier la Lune moqueuse de gommer le délit

Ici bas ,

J'attisais le Feu de cette danse insupportable; 

Me laissant désolée de Rêver ton Cœur anéanti

...Et parfois 

A chercher une fin à cet Étrange Jeu macabre .

Notre Jeunesse que nous hâtions d'assombrir

A ces instants là

Me laissait percevoir la Pâleur d'un Ange transi

...

L'Inachevé me brisait le sais tu ;

Auréolé d'Acides et souriant de tes cendres

Enfermé dans ta Jeunesse pour l'Eternité ...

D'un Ailleurs Insondable

Le sais tu ...Mon Inachevé...

Le sais tu

Que depuis les Anges n'en finissent pas de sombrer

...

 

Betty...Harmony

Déjà publié ici en octobre 2019

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...

Il me suffisait de contourner le piano mélancolique

Et d'effleurer son noir reflétant mon ombre floue...

Une dernière note, un Si déchirant mettait fin à mon ivresse

Mes souliers rouges en point de repère

Au pied d'un tabouret désabusé

Se laissaient prendre dociles

Le pianiste fatigué rangeait ses partitions 

...Vague au revoir familier

Le bar vide m'invitait au dehors

J'aimais sortir dans la nuit claire d'une Pleine Lune canaille ,

Qui bientôt irait étreindre un canal attirant.

Il me suffisait alors de longer le mur blanc

Celui qui menait vers Toi 

Toi ..Si sur et si tranquille , assis 

Sur ce banc de pierre dans ce jardin assez extraordinaire

Les Mots devenaient inutiles , il me suffisait alors 

De prendre ta main et de la porter à mon visage

Ton sourire me ramenait à la Vie ..Toujours

Ton sourire en note bleu me rendait à la Vie

....

Mes pensées évanescentes me raccompagnaient

Vers un chez moi

Revêtue d'effluves de blues

....

Que jeunesse passe Vive

Vive et dansante

Restent des Mélodies de soupirs bleu

Et ton sourire ...

 

 

Betty...Harmony

Texte protégé déjà publié ici en 2018

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Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.

Là , tout n'est qu'ordre et beauté ,

Luxe, calme et volupté.

Baudelaire...